Assurément une journée comme toute les autres, mais malheureusement une finalité pour quelqu'un, un homme agé de quoi ... 22ans tout au plus ? Son devoir de Banshee la mena dans un cinema , aaah le cinema ! Il avait progresser ! Maintenant les films se voyaient 3D, ils se font loin les films en noir et blanc, encore muet à son époque ! Toutefois, il n'était pas question de l'avancé technologique mais bel et bien d'une mort. Elle du rester dans la salle pour vérifier que tout se passerait bien. Bon, une mort banal au final : un pop-corn mal avalé, l'homme s'étouffe et pouf, plus rien. Les hommes sont bien trop fragile, un rien les tue ! Par contre ça lui changeait des morts sanglantes et des suicides, ce n'était qu'un incident mineur. Et comme toujours la famille versera des larmes alors que leurs voisins beugleront le silence afin de pouvoir regarder leur emission téléviser ou encore seront-ils hypocrite, jouissant interieurement du malheur des autres. Les hommes, elle pouvait leur pardonner, presque tout leur pardonner. Toutefois, elle espèrait un signe de reconnaissance de leur part, c'est beau l'espoir n'est-ce pas ?

Désormais seule dans la salle de cinéma, affrontant cet écran blanc, elle saisit le paquet de pop-corn se mettant à le manger. S'il n'y a personne, carrement en profiter, non ?

Oh, une humaine aurait eut le courage de rester ? Courage, du moins dira-t-on cela ... Quel intérêt de rester dans une salle vide ? Pour Ecila, c'était la recherche du calme, après tout entre sa boutique, sa vie privé et sa situation amoureuse (enfin ..), un bref instant où le calme pouvait régner ... elle ne pouvait pas refuser ! Toutefois, ceci fut perturbé par une demoiselle qui lui ressemblait un peu ... Enfin, elle ne faisait pas "nippone" typique. La vision qu'Ecila avait des choses étaient pour le moins farfelue et souvent dénué de sens, tout comme elle peut être la représentation de la logique même.

La jeune fille se présenta, tandis qu'elle finissait le paquet de pop-corn de ce pauvre gars décédé. Elle qui était "muette", la seule réponse qu'elle devait lui donner était un signe de tête tout en lui désignant le paquet, l'invitant à manger avec elle. N'était-ce pas tendre ? Le partage, ce genre de chose existait-il encore ? Ne sont-ils pas tous égoïste ?

La jeune demoiselle avait l'air très à l'aise ... décontractée, au point de faire sourire la jeune Banshee qui lui serrer la main convenablement. Une rencontre de plus dans cette ville ! Toutefois, le point le plus important était qu'elle soit de sexe FÉMININ ! En effet, elle ne rencontre que des hommes depuis son arrivée : Kida-kun, Izaya, Shizuo, Kasuka ... beaucoup d'hommes, un peu trop peut être ... Ecila commençait même à ce demander si un jour une femme allait s'approcher d'elle !

La question ne la perturba pas, de ce fait, elle sortit son crayon et nota sur un calepin qu'elle avait dans sa petite sacoche déposé près d'elle :


"Je me nomme Ecila ! Ce qui est arrivé ... l'homme à manger un pop-corn du paquet dans lequel tu t'es servie à l'instant, l'a avalé ... mal avalé ... et ... pouf, plus là ... Il est mort, que puis-je dire d'autre !"


Et ces dans ces derniers mot qu'elle fit son plus beau sourire. Le plus accueillant et naturel qui soit ! La mort fait partit de son quotidien, pourquoi en aurait-elle peur ? Au contraire, il faut accepté qu'il existe une fin à tout existence qui soit ! Même les plus minuscules des êtres vivants doivent un jour laisser leur âme partir ... Elle lui nota ensuite avec une impassibilité impressionnante ...


"As-tu peur de la mort ?"

Comment ne pas sourire après avoir vu une mort aussi ridicule ! Habituellement, elle avait affaire à des cas sociaux qui éliminait tout ces associer de bureau, des suicider où bien à des meurtres ... Les petites mamies qui mourraient de vieillesse ou des morts comme celle-là lui manquait beaucoup. A entendre dire, cela peut paraître abominable, toutefois cela dépend dans quelle oreille ça peut tomber. Oui, les morts en s’assommant sur le côté d'un trottoir après s'être glisser, où après avoir sucer son doigt en oubliant que peu de temps avant la personne avait toucher un poison ... Ces morts plutôt ridicule lui manquait ! Néanmoins, la question n'était pas là se soir, non au contraire, son attention et son intérêt furent prit par la réaction de la jeune fille ... Il n'y a que les humains qui ne pensent pas à la mort alors qu'ils naissent tous pour mourir au final ... La réponse qu'elle donna fut ... plus étonnant qu'elle ne pouvait le penser : "tout comme les autres humains" cette fille ... employait ces autres congénères de cette façon là ? Pourtant, entre humain, ne se disent-ils donc pas "nous" ou encore "ils" ou même "autres" mais pas "humains" ... A part ce barge d'Izaya, mais lui c'est vraiment un cas à part ! Non ... ça l'intriguait un peu ... ce terme ... Désormais c'était à son tour de répondre, elle nota ces quelques mots :


"Je l'attends"


C'est tout ... rien de plus, rien de moins ... elle attendait le jour où elle pourra enfin fermer ces paupières pour ne plus jamais les ouvrir ...

Elle avait bien vu que sa réponse avait perturbé Ecila. Elle ne savait pas ce qui avait provoqué ça mais elle le voyait en tout cas. Elle pensait même qu'après ça, cette dernière ne répondent pas à sa question. Mais elle en fit tout autre. Elle c'était remise à écrire sur son petit calepin deux mots. Deux minables mots qui avait déconcerté Mizora. Elle attendait la mort, un peu comme elle.. Sauf que pour une raison qui lui était inconnu, elle avait l'impression que c'était différent.

-La mort est parfois rassurante... On ferme les yeux et on ne les rouvrent plus.

Elle avait dit ça calmement et doucement. C'était venu dans son esprit comme une idée qui vous passe par la tête. C'était venu comme ça mais ce n'était pas repartit. Alors elle l'avait dit. Elle n'avait pas réfléchi. C'était venu et ce n'était pas repartit. C'était comme ça et voilà. On ne pouvait rien y faire. C'était venu et ça ne partait plus. C'était comme ça et c'était comme elle. C'était une idée qui restait sans pour autant l'arborée. C'était ça quoi... C'était une pensée. C'était une sorte d'idéale sans pour autant l'être. C'était juste une phrase dîtes par une fille normale... Enfin presque normale. Mais c'était arrivé et ça ne partait plus. C'était ça et voilà tout. Que pouvait-on y faire ? Rien à part être normale... C'était ça et c'était tout. Ce n'était rien et puis c'est tout.

Mizora regarda sa montre et fut surprise de l'heure.

-Ô, je suis désolé, je dois y aller !

Sur ces mots, elle c'était relevé et c'était mise à courir pour ne pas arriver trop tard chez elle.